Toki Pona
Fleeting- Référence externe : https://devurandom.xyz/tokipona/
- Référence externe : https://en.wikipedia.org/wiki/Toki_Pona
Makes me think of synonymes à connotations opposées. You try to rephrase stuff in a limited system and try to find out wheter you actually meant something or just leaned on some connotations.
philosophical artistic constructed language (philosophical artlang) known for its small vocabulary, simplicity, and ease of acquisition.
Une langue construite minimaliste.
Quitte à admettre qu’on utilise une langue avec des mots qu’on utilise de façon ambiguë, autant tester une langue véhiculaire qui accepte ce fait par construction.
Cela ne rejette pas la concision d’une langue complexe comme le Français, il serait voir en noir et blanc de comparer une langue véhiculaire et une langue vernaculaire sans considérer l’ensemble des dimensions auxquelles ces langues répondent.
Ça aide à comprendre le jeu de la communication. On ne s’intéresse plus à quel mot pour quel concept, mais plutôt à comment faire pour que l’autre nous comprenne. De même, quand on nous parle, on ne se concentre pas sur le fait qu’il a utilisé les bons mots, mais sur ce qu’il cherche à me dire avec ces mots là.
Par contraste avec l’esperanto, le toki pona ne semble pas chercher à devenir la langue véhiculaire internationale. Il se décrit comme une langue minimal qui incite à se poser les questions de se qu’on veut dire plutôt que chercher un mot pour le dire.
Les objets ne sont pas appelé par rapport à une nature mais par rapport à ce qu’ils veulent dire dans le contexte. Une voiture n’est pas voiture par essence dans toki pona. Elle peut être tour à tour « maison mobile » quand on est passager, « instrument de déplacement » quand on est conducteur ou « chose lourde qui se déplace » quand on est piéton (et qu’on doit faire attention).
Dans une langue vernaculaire, on va utiliser un procédé similaire pour décrire les concepts dont on ne connaît pas de mot. On va créer de nouveau concepts en assemblant des mots. Ainsi, on parle de porte-manteau, blockchain, week-end etc. Cependant, même là, on va chercher une définition précise du mot. En toki pona, on pousse ce concept de combiner des briques de base à l’extrême.
Il y a assez peu de mots pour qu’on les connaisse tous. On évite les débat sémantique où on cherche le bon mot. On se concentre sur le sens qu’on cherche à véhiculer. On ne peut pas dire « c’est comme ça qu’on dit », car il n’y a pas de « bonne façon » de dire.
Dans l’usage des langues vernaculaires, on a une puissance d’expression phénoménale, mais on perd de vue que l’autre ne comprend peut être pas ce qu’on veut dire. À trop ce concentrer sur le mot employé pour dire ce qu’on veut dire, on en oublie de chercher à ce que l’autre nous comprenne. On évite d’avoir des débats sémantiques liés aux usages ordinaires des mots.
only uses 120 “official words” (with a few additional ones being sometimes used by the community), has an incredibly simple grammar and uses few sounds that are hard to confuse.
incredibly easy to learn
Many words have multiple meanings, and some phrases or sentences are ambiguous without context
require one to come up with their own phrases or rephrase them completely (which, as mentioned before, is part of the language’s idea).
very context-sensitive language.
part of the language’s idea.
easy to use regardless of one’s native language
Notes pointant ici
- mi toki insa e ni: o sina wile toki la mi kama sona
- o tawa toki sitelen
- sophisme de la nuance de la langue
- toki sitelen