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Pleurs Des Bébés : Un Grand Malentendu

Fleeting

Les pleurs des bébés : un grand malentendu

les opinions des praticiens à l’égard des pleurs, souvent moralisatrices et psychologisantes

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rarement sur des constats scientifiques mais plutôt sur des interprétations et des projections

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(trop) de praticiens perçoivent dans les pleurs prolongés la conséquence de perturbations organiques d’origine essentiellement digestive

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ils sont considérés comme le signe d’une « manipulation » de l’enfant, d’un « caprice »

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les pleurs sont régulièrement identifiés comme un langage

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pleurs = langage, encore actuellement communiqué dans les carnets de santé, est erroné.

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l’enfant n’était pas en capacité de pleurer de manière volontaire et contrôlée pour interpeller son entourage

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On cherche alors à les stopper, coûte que coûte, par la tétine, la comptine, le sein, le bercement… Un point est commun à l’ensemble de ces idées reçues : nous n’admettons pas qu’un bébé puisse avoir besoin de pleurer.

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envie spontanée de faire cesser ces pleurs.

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détourner l’attention de l’enfant

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chanter une chanson, lui mettre une tétine dans la bouche, lui proposer le sein, l’emmener se promener, lui donner son doudou, le complimenter, le faire rire, créer un effet de surprise…

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l’adulte oblige l’enfant « à trouver l’unique ressource de consolation » dans des objets qui « n’expriment aucune empathie, aucune bienveillance, aucun amour »

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des violences physiques (enfermer l’enfant, le gifler, le secouer) ou psychologiques (lui crier dessus, le culpabiliser, le menacer de ne plus le garder dans les bras s’il continue à pleurer)

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jugements péjoratifs à l’égard de l’enfant et de son émotion

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Conclusion : ce n’est pas de notre faute, c’est de la sienne. D’ailleurs, ce ne sont pas de vrais pleurs, donc tout va bien.

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« Alors que je le porte dans les bras, qu’il a bien mangé, bien dormi, qu’il n’a visiblement aucune douleur, il pleure quand même. Pourquoi ? ».

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Car pleurer permet à l’enfant de se décharger de ses toxines de stress, au même titre que trembler, bâiller, transpirer, rire ou crier de colère.

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Pleurer crée une stimulation physiologique suivie d’une profonde relaxation. C’est un moyen très efficace de réduire la tension psychologique, d’abaisser la tension artérielle et le rythme cardiaque

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pleurer permet de libérer le corps de ses déchets organiques, au même titre que le fait d’uriner, de déféquer ou transpirer.

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d’accompagner les pleurs plutôt que les réprimer.

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d’éviter de n’apporter de l’approbation à l’enfant que lorsqu’il est souriant et heureux

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bienfaits de l’étreinte pour accompagner les pleurs d’un enfant

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trois phases : la confrontation avec l’adulte, le rejet (lorsque l’enfant se débat) et le dénouement (l’enfant, qui ne cherche plus à se débattre, se détend et reste lové dans les bras de l’adulte).

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Prenez l’enfant dans vos bras (…). S’il a les yeux ouverts, regardez-le dans les yeux. Tenez-le calmement, sans le secouer ni le bercer (…). Respirez à fond et détendez-vous (…). Dites-lui : « Je vais rester avec toi. Tu peux pleurer si tu veux

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« consoler » un enfant n’implique pas de cesser ses pleurs mais de lui accorder de l’attention et de soulager ses tensions.

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les pleurs demeurent un facteur prédominant de maltraitances, de négligences et de décès pendant la première année de vie. 80% des parents qui ont maltraité leur enfant confient que ce sont les pleurs prolongés qui ont entraîné ces violences.

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