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Peut-on Réduire La Morale Au Principe De Non-Nuisance Envers Autrui?

Fleeting

  • Référence externe :

Ruwen Ogien, dans la lignée de la philosophie analytique de John Stuart Mill et de la pensée de philosophie libérale et anti paternaliste, étend cette pensée à la morale, c’est à dire qu’il considère qu’il y a des sujets non pertinent pour la morale.

Il sépare des sujets qui relèvent de la prudence (hygiène?) personnelle et les sujets qui relèvent de la morale. Les premiers sont envers soi-même, les seconds sont envers les autres.

Il fait de la philosophie populaire et s’appuie beaucoup sur des expériences de pensée (voir philosophie expérimentale).

Dans cette vidéo, on redéfinit le déontologisme, l’éthique de la vertu et le conséquentialisme.

Il est dit que Ruwen Ogien prône une éthique minimale, qui suggère une asymétrie entre le devoir envers soit même et le devoir envers les autres. Pour lui, seul les devoirs envers les autres sont de l’ordre de la morale.

Néanmoins, il n’indique pas comment faire la limite entre les deux, notamment les devoirs d’un caregiver envers son enfants impliquent des devoirs envers soi même.

Aussi, il est difficile de juger d’un point de vue extérieur ce qui est une action envers soi même et une action envers les autres. Par exemple, une relation peu sembler consentante mais aboutir d’une structure de domination, de pression qui donne juste l’impression extérieure d’être un consentement. Voir problème difficile de la conscience.

Cela ne veut pas dire que l’idée d’éthique minimale est mauvaise (ce qui est difficile n’est pas pour autant une mauvaise idée).

Aussi, le principe de favoriser la pluralité morales semble bonne (chacun est libre de dire ce qui est bon ou pas), mais difficilement atteignable si on ne force pas un socle commun de valeurs qui le rendrait possible (voir perfectionnisme libéral), comme la tolérance, la bienveillance (voir paradoxe de la tolérance). Il faudrait garantir que les morales des gens sont inter-opérables. Il est suggéré qu’on peut supposer, à la lumière de l’influence des croissants chauds sur la bonté humaine, que le contexte va influencer les intuitions morales, et ainsi on ne peut pas rejeter aussi simplement l’idée qu’une société où les barrières morales sont tombés permettent de voir émerger ce socle commun. Ainsi, le besoin d’une éthique maximale n’est pas si évident.

Le livre influence des croissants chauds sur la bonté humaine permet de se rendre compte un relativisme des intuitions morales.

Notes pointant ici