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Jonglage vs Jonglerie

Fleeting

Pour moi, la discipline de jonglerie implique d’effectuer l’action de jonglage.

Je parle donc de balles de jonglerie, en référence à la discipline.

jonglage

Fait de jongler :

C’est pourquoi nous retiendrons tout d’abord les exercices de jonglage qui se pratiqueront soit avec des balles de 125 gr. à 1 kg, soit avec des médecine-ball de 1 à 5 kg. Ces jonglages sont infiniment variés et peuvent s’exécuter soit avec une ou plusieurs balles, d’une, puis de l’autre main, d’une main dans l’autre ou encore à deux mains (lancer puis rattraper), soit deux à deux. R. Vuillemin, Éduc. phys.,1941, p. 51.

  • En partic., FOOTBALL. La technique des footballeurs ne correspond que de très loin aux techniques de jonglage les plus évoluées. L’aspect statique du numéro de virtuosité de Rastelli, n’autorise pas à penser que ce joueur conserverait sur le terrain la maîtrise du ballon (J. Mercier, Football,1966, p. 33).

Prononc. : [ʒ ɔ ̃gla:ʒ]. Étymol. et Hist. 1941 (R. Vuillemin, op. cit., p. 33). Dér. de jongler*; suff. -age*.

jonglerie
  • A. −
    1. Art, technique du jongleur. Je faisais le pitre, des tours de passe-passe et de jonglerie avec mon épine d’Ispahan et des ustensiles de cuisine, des exercices d’acrobatie, le tour des reins ou le grand écart (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 179):
    2. Celui-ci jonglait avec des bougies allumées, qu’il éteignit successivement quand elles passèrent devant ses lèvres, et qu’il ralluma l’une à l’autre sans interrompre un seul instant sa prestigieuse jonglerie. Verne, Tour monde,1873, p. 133.
    3. Corporation de jongleurs. Et voyez! voyez, du quartier même qui est notre citadelle, qui compte dans Paris le plus grand nombre d’administrateurs et de milliardaires, surgir et s’ébrouer, à notre barbe, ces revenants de la batellerie, de la jonglerie, de la grivèlerie (Giraudoux, Folle,1944, I, p. 44).
    4. Au fig. Art de feindre, de se jouer de la bonne foi d’autrui. La prétendue tolérance de la censure n’est qu’un piège et une jonglerie (Chateaubr., Lib. presse, Marche et effets Censure, 1827, pp. 263-264):
    5. J’ai le malheur, car c’en est un peut-être, de n’être jamais dupe de ces jongleries sentimentales, de ces émotions à froid, de ces douleurs solennelles qu’étalent nos comédiens, et sur-tout nos comédiennes de société. Jouy, Hermite, t. 2, 1812, p. 320.
  • B. − Région. (Canada), fam. Fait de passer son temps à penser, à réfléchir (cf. jongler B). Jongler! T’es-tu pas capable de faire autre chose? T’as passé quasiment toute ta vie à jongler. Et au bout de toutes tes jongleries, t’as jamais été plus avancé. De jongler, c’est ça, penses-tu qui aide le pauvre monde! (Roy, Bonheur occas.,1945, p. 109).

Prononc. et Orth. : [ʒ ɔ ̃glə ʀi]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1. 1119 juglerie « métier, art du jongleur » (Philippe de Thaon, Comput, 98 ds T.-L.); 2. a) 1581 « mensonge » (Fauchet, Recueil sur l’origine de la poésie françoise, ryme et romans, p. 76); b) 1784 « toute fausse apparence ayant pour but de tromper, d’en imposer » (Beaumarchais, Lettre du 31 août ds Œuvres complètes, éd. Pierre-Augustin, p. 38); 3. 1596 « tour de passe-passe » (Hulsius). Dér. de jongler*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 64.

Notes pointant ici