Ai Je Raison De Favoriser Celui Qui Parle ?
Fleetingqui favoriser dans le jeu de la communications ?
Je décide de favoriser celui qui parle.
Cela cause chez moi une intolérance face au hooliganisme sémantique de l’autre quand il me dit « c’est pas comme ça qu’on dit ». Je m’attends implicitement à autant de bienveillance de sa part. J’ai plutôt tendance à rétorquer « si tu me corriges, c’est que tu m’as compris ».
Aussi, il arrive que l’autre se plaigne que je ne l’aide pas à s’« améliorer » en lui indiquant mon point de vue. difficulté de rester dans le jeu de la communication.
Ainsi, conscient que ce n’ai pas une solution idéal, mais ayant décidé de croire que c’est une solution satisfaisante, je décide de taire mon hooligan sémantique quand l’autre parle1 et accepter le hooligan sémantique de l’autre en comprenant « c’est pas comme ça qu’on dit » par « pour favoriser mon aisance cognitive, il aurait été préférable de dire » (substitution de question).
Et si je suis fatigué ou si l’autre me semble insister sur son hooligan sémantique, je décide d’appliquer la méthode du « je t’aime pour plein d’autres choses, vient on parle d’autre chose ».
Bien entendu, c’est ici une décision de mon moi++ que je m’efforce d’atteindre. Je ne prétends ni que c’est facile, ni que je vais y arriver.
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voir aussi dichotomy of control et considérer que je n’ai pas le contrôle sur le hooligan sémantique de l’autre, mais (je veux croire que) j’ai le contrôle sur comment je le vis, ↩︎